Conseils pour les infections
Tu trouveras ici des conseils relatifs à différents sujets liés aux vaccinations et aux antibiotiques.
- Une fiche conseils pour les infections virales courantes qui résume de façon synthétique des conseils pour les infections courantes virales fréquentes telles que le rhume, l’angine, la bronchite aiguë et la grippe. Elle décrit les principaux symptômes, leur durée, comment se soigner et quand aller voir le médecin,
- Une fiche conseils pour les vaccinations
- Vaccination du voyageur : bon à savoir
- Quelques informations utiles sur la vaccination
- Apprends à distinguer les mythes et les réalités concernant la vaccination avec un quiz
- Quelques vaccinations et maladies associées (ROR, Hépatite B, Vaccin HPV, Méningocoque, DTPolio coqueluche)
- Antibiotiques et infections sexuellement transmises
- Antibiotiques et alcool
- Apprends à distinguer les mythes et les réalités concernant les antibiotiques avec un quiz
- Document résumant les différents antimicrobiens
Conseils pour les vaccinations
Fiche conseil pour les vaccinations
Un document qui explique les enjeux de la vaccination, la liste des vaccins obligatoires depuis 2018 en France. Plusieurs vaccinations contre des maladies sont détaillées : ROR, Hépatite B, DT Polio Coqueluche, Papillomavirus humain, Méningocoque C ainsi que quelques conseils pour la vaccination des voyageurs.
Vaccination du voyageur
Tu pars en voyage hors de France ? Il te faut peut-être être vacciné contre certaines infections graves présentes dans d’autres régions du monde. Les maladies infectieuses qu’on peut attraper à l’étranger rendent parfois très malade, ruinant tes vacances et peuvent même avoir des conséquences très graves. Il est important d’être vacciné contre ces infections. Pour savoir quels vaccins sont nécessaires pour ton voyage, consulte ton médecin.
Ressources
Affichage par type d’activité
ROR
Le vaccin contre l'hépatite B
DT Polio
Vaccin contre le HPV
Contre le méningocoque
Fiche conseils pour les vaccinations
La plupart des infections courantes sont virales et guérissent d’elles même à l’aide de nos défenses immunitaires. Vous trouverez dans cette fiche quelques conseils à suivre en cas d'infection.
INFORMATIONS UTILES SUR LA VACCINATION
Après l'accès à l'eau potable et le lavage des mains, les vaccinations représentent la mesure de santé publique la plus efficace pour sauver des vies et prévenir les infections (OMS).
Les vaccins ne concernent pas seulement les enfants. Des rappels doivent être faits tout au long de la vie Tétanos diphtérie Poliomyélite Coqueluche. Certains vaccins sont particulièrement importants pour les 15-18 ans souvent plus exposés à certaines infections sexuellement transmissibles (HPV, hépatite B…). De plus, la vie en collectivité facilite la transmission des infections (méningite en particulier). Et puis, avant de devenir un jour parent, être protégé par le ROR contre la rubéole évite le risque de rubéole congénitale plus tard chez l’enfant à naître, et être protégé contre la coqueluche évite de la transmettre au nouveau-né. On se vaccine pour être protégé soi-même mais aussi pour protéger son entourage : famille, amis, autres élèves, c’est l’aspect altruiste de la vaccination. Réciproquement, le fait qu’eux aussi soient bien immunisés contribue à nous protéger.
Pourtant, la couverture vaccinale est insuffisante chez les adolescents et les jeunes adultes en France : beaucoup ne sont pas à jour de leurs vaccinations. Presque la moitié (45 %) des adolescents et les jeunes adultes ne peuvent pas citer leur dernier vaccin.
Beaucoup de maladies graves ont disparu grâce à la vaccination. Comme on ne les voit plus, on a oublié leur gravité et elles ne font plus peur.
Les conseils pour les vaccinations de cette section recouvrent les principaux vaccins recommandés : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, papillomavirus, méningocoque C, vaccination du voyageur.
Apprends à distinguer les mythes des réalités concernant les vaccinations grâce à nos diapos interactives du Quiz vaccinations mythes ou réalités ?
En général, les vaccinations peuvent provoquer une sensation momentanée de piqûre. On peut avoir une légère douleur et/ou rougeur au point d’injection dans la journée qui suit la vaccination, c’est le signe que le corps réagit bien au vaccin. On peut continuer à passer sa journée tout à fait normalement. La plupart des effets indésirables des vaccinations sont légers et de courte durée. Les complications plus graves sont extrêmement rares, et en restant 10 à 15 minutes sur le lieu où on a été vacciné, celles-ci peuvent être rapidement détectées et prises en charge.
Les conseils sur les vaccinations concernent les vaccins recommandés en France pour les personnes âgées de 15 à 18 ans.
Pour plus d'informations sur les risques et les bénéfices des vaccinations rendez-vous sur les sites :
Informations
Utilise ces diapos interactives pour distinguer les mythes et idées fausses qui circulent au sujet des vaccinations des réalités, et découvre les dernières données scientifiques !
Quiz vaccination Mythes ou réalité
Télécharger le powerpointAntibiotiques et IST
Des infections sexuellement transmissibles (IST) provoquées par des bactéries peuvent généralement être traitées par des antibiotiques. Les deux IST bactériennes les plus fréquentes sont les infections à Chlamydia et gonocoque.
En revanche, les IST dues aux virus ne peuvent pas être soignées avec des antibiotiques. C'est le cas, par exemple de l’infection par le VIH qui peut évoluer vers le SIDA, celle par le papillomavirus qui peut évoluer vers un cancer du col de l’utérus, l’hépatite B et C qui peuvent évoluer vers un cancer du foie, ou l'herpès. Ces infections virales peuvent nécessiter des traitements complexes et prolongés pour limiter l'évolution de la maladie, parfois à vie (VIH).
Les préservatifs (masculins et féminins) sont le meilleur moyen de se protéger contre les infections sexuellement transmissibles (néanmoins celui-ci ne protège que la partie de la peau qu’il recouvre, toute lésion ou verrue telle que l’Herpès ou le HPV présente dans la région génitale et non recouverte par le préservatif peut se transmettre à la peau d’un partenaire.).
Il existe des vaccins contre l'hépatite B et le papillomavirus.
Si ton médecin t'a prescrit des antibiotiques pour une IST bactérienne, il est important de prendre l'antibiotique exactement comme il a été prescrit, c'est à dire à la bonne dose et pendant la durée indiquée, même si tu te sens mieux. C'est comme cela qu'on parvient à détruire toutes les bactéries.
Chlamydia
L’infection à chlamydia est une des IST les plus fréquentes en France, notamment chez les personnes de 18 à 25 ans, parmi lesquelles on estime que 2,4% des hommes et 3,6% des femmes sont contaminées. Le nombre de cas estimés dans toute la population est de 77000 par an. Environ 70 -80% des femmes et 50% des hommes infectés n’ont pas de symptômes ce qui permet à l’infection d’évoluer et de provoquer des complications graves (par exemple infertilité, grossesses extra-utérines) et de continuer à se transmettre. Il est important de se faire tester si on a eu des rapports sexuels non protégés ou si l’on désire arrêter le préservatif avec son partenaire. Cela peut se faire dans un CeGIDD (Centre Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic) un CPEF (Centre de Planification et d’Education Familiale) www.info-ist.fr/depistage ou par l’intermédiaire du médecin généraliste. Les antibiotiques sont très efficaces sur la Chlamydia. En général on traite l’infection avec de l’azithromycine ou de la doxycycline.
Gonococcie
En France, les cas d’infection à gonocoque ont augmenté entre 2000 et 2012, et on estime à 15 000 le nombre de nouveaux cas chaque année. En général on traite l’infection à gonocoque par des céphalosporines, comme la ceftriaxone, mais la bactérie responsable de la gonorrhée, Neisseria gonorrhoeae, est de plus en plus souvent résistante à un grand nombre d’antibiotiques habituellement utilisés pour guérir l’infection. Les pénicillines et les tétracyclines ne peuvent déjà plus être employées pour traiter la gonorrhée. La proportion de souches résistantes à la tétracycline est passée de 29% en 2001 à 56% en 2012, et la proportion de souches résistantes à la ciprofloxacine de 14% en 2001 à 47% en 2006. Enfin, les souches multi-résistantes étaient exceptionnelles entre 2001 et 2011 (0,1%), mais leur nombre a significativement augmenté en 2012 (1,6%). Même si la ceftriaxone reste le traitement préférentiel pour traiter l’infection à gonocoque, le nombre croissant de souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques constitue une situation alarmante.
Antibiotiques et alcool
Quand on ne se sent pas bien, il est plus raisonnable d’éviter de boire de l’alcool. Néanmoins une consommation modérée d’alcool ne posera pas de problème avec la plupart des antibiotiques. Il n’y a que deux antibiotiques avec lesquels il ne faut pas boire d’alcool. Il s’agit du :
- Métronidazole: prescrit pour des infections dentaires et vaginales, des ulcères de jambe infectés, des escarres et pour traiter des infections intestinales dues à Helicobacter pylori.
- Tinidazole: plus rarement prescrit, pour les mêmes indications que ci-dessus.
L’association de l’alcool avec ces antibiotiques peut entraîner une réaction grave avec des troubles respiratoires, maux de tête, douleur dans la poitrine, nausée, vomissements et accélération, ou irrégularité des battements du cœur. Il faut continuer à éviter de boire de l’alcool pendant 48 heures après la fin d’un traitement par métronidazole et 72 heures après la fin d’un traitement par tinidazole.
Certains autres antibiotiques peuvent également provoquer des effets indésirables s’ils sont associés à l’alcool, bien que ces réactions soient rares. Il s’agit du :
- Co-trimoxazole: prescribed for a range of bacterial infections.
- Linezolide: prescrit pour des infections graves, par exemple pneumonie ou infection de la peau.
Il est toujours préférable de vérifier auprès du médecin ou du pharmacien en cas de doutes sur la possibilité de consommer de l’alcool au cours d’un traitement antibiotique.
Informations
Utilise ces diapos interactives pour distinguer les mythes et idées fausses qui circulent au sujet des antibiotiques des réalités, et découvre les dernières données scientifiques !
Quiz antibiotiques Mythes ou réalité
Télécharger le powerpointLes antimicrobiens
Vous connaissez les antibiotiques mais savez-vous qu'il existe d'autres antimicrobiens ?
Ce document permet de différencier et de cibler l'action des différents antimicrobiens.